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Dieu et nous seuls pouvons
10 janvier 2011

Journal intime

Après un événement précis du roman, mettez-vous dans la peau d'un des personnages et rédigez ce que personnage écrirait dans son journal intime à ce moment-là.  Attention de respecter la psychologie du personnage (donc son vocabulaire, ses valeurs, son histoire, etc.)

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M
Cent soixante convives ! Je le jure, sur l'honneur du Premier, je dis la vérité ! J'ai peine à décrire le bonheur que le succès de cette soirée apporte à mon cœur... à mon vieux cœur. Je déteste l'admettre, mais je n'ai plus tant de temps devant moi et un tel événement ne se produit pas souvent dans une vie. Il faut dire qu’il apporte presqu'autant de satisfaction à mon être que mon dernier exploit, ma dernière exécution, celle de l'exécrable - maudit soit-il - assassin de mon fils, de ma bru et de mon petit-fils… mais je m’éloigne du sujet : la soirée. Je disais donc, mémorable, tout à fait mémorable cette fête. Cent soixante invités, je vous le dis ! Ils se sont présentés pour assister à l'immortalisation officielle de notre oustal, de notre famille et, surtout, de notre honorable profession. Tous membres des familles les plus vénérables de notre époque, car dans leurs veines coule le sang pur et -disons le humblement- presque divin des exécuteurs des hautes œuvres. Quelque chose de très cocasse et comique qui m’arrache quelques sourires est arrivé en cette soirée: des jeunes gens de diverses familles banales du village se sont présentés, timidement il faut dire (pas étonnant, ils sont tous aussi couillons ces villageois!), et sont venus festoyer, profiter du festin (toutes mes réserves y sont passées!), de la bonne compagnie et de la musique. Ce qui me fait m’esclaffer n'est point la présence bien inattendue des jeunes gens, mais plutôt la réaction de leurs parents. Eh bien! C’est tant mieux si j'ai pu les embêter, en plus si quelques de leurs enfants ont pu s'amuser, je ne vois pas comment la situation aurait pu mieux tourner ! Sur ce, je termine mon récit de cette extraordinaire journée qui restera à jamais gravée dans ma mémoire et je referme ce journal des Mémoires.<br /> <br /> Hippolyte Pibrac, le Septième.
F
Ce texte suivant se passe quand Justinien est dans la prison dans des conditions misérables.<br /> Je suis vraiment tanné d'être ici. Je préférerais copier la bible à la main durant six mois encore que de rester ici encore une semaine. Aussi, je suis vraiment tanné d'être avec tous ces gens qui sont complètement stupide. Ils ne savent même pas lire ou écrire! Là seule chose que j'espère c'est d'avoir un miracle de la part de Dieu même si les chance qu'il m'écoute très faible après tous les péchés capitaux que j'ai enfreints. Je pense qu'il m'en reste juste un à enfreindre et c'est lui de la gourmandise mais c'est sûrement pas ici que je vais enfreindre celui-ci avec la nourriture qui d'après moi est passée date au moins quatre fois. J'espère aussi seulement que quelqu'un fini par croire mon histoire que c'est moi la victime dans le supposément vol que l'on m'a accusé pour même si je suis presque sûr que il ne se rappelle même pu que j'existe sauf pour ce geôlier qui est ma seule chance de partir de cet endroit.
F
Il a osé me renvoyer ce sans-coeur, il a osé me renvoyer de mon seul travail à vie et tout ça à cause d'une idiote de petite abeille. C'est inacceptable, je vais me vanger. Il a gaché ma vie, je vais lui pourrir la sienne. J'espère qu'il va embrasser très fort son fils ce soir parce qu'il ne le vera pas de si tôt. Je le jure sur mon honneur que ma vengeance sera sanguinaire, horrible et sans pitié! Je vais lui faire ressentir toute ma haine, je vais m'assurer qu'il le regrette jusqu'à ce qu'il rejoigne son fils!
D
À la suite de l’exécution de Galine, je ne peux dire si cette activité différente des autres ma plus puisque j'ai été un peu ébranlé mentalement de devoir tuer un homme que je ne connaissais point d'une manière assez radicale et très barbare. J'ai surement éprouvé autant de douleur que lui lors de mon premier coup, celui-ci ayant été mal positionné, je l'ai senti dans tout mon corps. J'ai pris le rythme de ce supplice et mon dernier coup a été particulièrement puissant et je dois dire aussi un peu amusant. Avec les encouragements de la foule en délire, j'ai pu oublier ce que j'étais vraiment en train de faire et simplement me dire que la foule appréciais.
L
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